Lors de mon passage à Lalibela, la ville sainte au nord d’Addis Abeba, Ethiopie, j’ai rencontré durant un trajet en tuk tuk, Eshetu Melaku. Il se donne le surnom de Tomas quand il est en contact avec les touristes.
Eshetu m’a raconté sa vie pleine de difficultés. Il a dû quitter le village familial où vivent ses parents et ses soeurs pour aller étudier à Lalibela, à plusieurs heures en bus de son village. Il a 17 ans et son cousin, ils s’entraident financièrement pour vivre dans un petit logement dans la ville.
Eshetu conduit le tuk tuk de son frère en journée pour gagner quelques sous et payer sa vie ici en ville. Tout est un combat pour survivre, et l’épidémie de la Covid-19 a fortement fait diminuer le nombre de touristes, et donc son revenus en tant que chauffeur de tuk tuk.